Hiver 2010/2011. Je n'ai plus envie de rien. Mes sculptures ne sont plus que matières mortes, et en les contemplant, je me demande, à quoi ça sert tout ça, c'est tellement dérisoire, quel stupide orgueil m'a poussée ? J'étouffe au milieu d'elles, leur présence immobile et silencieuse, inutile et froide, rend ma solitude encore plus pénible. Je sens bien que ma deuxième vie est en train de s' achever. Je sais aussi que pour renaître, il faut savoir d'abord mourir.
Heureusement, une commande m'occupe quelques temps, et me met un peu de baume au coeur. Des gens adorables et chaleureux qui veulent "caresser un petit chat en pierre de Dordogne, les jours de cafard à Paris". Mais, malheureusement, des gens comme eux, il n'y en a pas beaucoup.
Le travail de la pierre, c'est la rigueur. C'est comme la vie. Tu ne peux pas refaire le chemin.
Heureusement, une commande m'occupe quelques temps, et me met un peu de baume au coeur. Des gens adorables et chaleureux qui veulent "caresser un petit chat en pierre de Dordogne, les jours de cafard à Paris". Mais, malheureusement, des gens comme eux, il n'y en a pas beaucoup.
Le travail de la pierre, c'est la rigueur. C'est comme la vie. Tu ne peux pas refaire le chemin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Faire un commentaire