vendredi 8 mars 2013

Rêves de petite fille

Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs,  le quotidien m'a toujours affreusement ennuyée.

A 8 ans déjà j'étais épouvantée, désespérée, terrassée par la banalité de l'existence. Je voulais être romancière, pour me laisser transporter par la musique des mots; ou écuyère, pour m'enfuir très loin des humains, grisée par le galop de mon Cheval Noir. Ou mourir.

On m'a longuement expliqué que c'était impossible, qu'il ne fallait pas rêver. Que la couleur de la vie, c'est le gris. Que je m’habituerais, qu'il fallait que je m'habitue. Qu'il y avait des normes à respecter, des choses à faire et d'autres à ne pas faire –par exemple, porter une jupe rouge avec des chaussures vertes.

Mais je n'ai jamais cessé de rêver, et toutes les nuits de ma vie, dans le silence et la solitude,  j'ai continué à galoper inlassablement sur mon cheval noir. Dans mon coeur de petite fille, puis de jeune fille, puis de jeune femme, puis de femme, qui refusait de grandir et d’abdiquer, la révolte n'a jamais cessé de gronder.

Alors, comme je ne pouvais parler de ça à personne, un jour  j'ai commencé à sculpter le monde, à ma façon. Je voulais donner vie à mes rêves; et  je leur ai fabriqué une planète:

mercredi 6 mars 2013

mardi 5 mars 2013



Mon stand d'exposition permanente au "Quartier des Arts" , à COUX-ET-BIGAROQUE en Dordogne (24220), Centre BISART, lieudit la Faval (direction le Coux, juste après le pont de Siorac), tél: 05 53 31 19 42
Pour connaître les jours et heures d'ouverture, vous pouvez contacter Christine MALAURIE, au 06 70 34 17 98, ou Séverine WEBER, au  06 77 80 73 38.

Dans le centre "Bisart", vous pourrez visiter le  musée des Beatles et de la BD, vous ballader dans le parc et suivre le "parcours artistique" , mais aussi faire une pause au bar-brasserie de Nicolet et Jan Bernard WEENINK.



dimanche 3 mars 2013






Puis finalement, la nuit portant conseil.....réduire le menton, arrondir le cou, corriger l'arcade sourcilière,  faire des mèches, une boucle d'oreille, un gros bouton.... promis juré, demain j'arrête et je ponce.



samedi 2 mars 2013




A un moment donné, on sent qu'on ne peut pas faire mieux (malheureusement), et on est certain qu'on peut faire pire....  alors stop ! demain je la ponce.