Il arrive parfois que la Femme Sauvage, fourbue, épuisée, baisse les bras.
Elle cherche alors refuge dans un noir et profond terrier pour y cacher son désespoir, attendant la Mort, qu'elle sent partout vibrer dans son corps , comme un électrique venin qui l' empoisonne sournoisement.
Mais au fond de ses Viscères murmure une voix, la voix de la Vie. Cette voix, à peine audible certes, est néanmoins tellement autoritaire, que la Femme Sauvage redresse la tête, et sort de son horrible grotte en courant et en criant et en tendant les mains vers le ciel. Puis elle arrache ses vêtements de mensonge et va se jeter dans l'eau purificatrice de la rivière.
Noizette
Noizette
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