vendredi 13 avril 2012

Le Manifeste du Salon d'Automne


"Devenu un produit spéculatif juteux, financièrement comme en termes d’image, l’art contemporain a précipité les artistes hors-circuit dans une solitude extrême et dans l’impossibilité de faire connaître leurs travaux.

Il en est de même pour les Salons historiques invités à développer eux-mêmes leur « propre économie ». Mais comment y parvenir quand toutes les portes se ferment, quand on vous réplique sur le ton de l’évidence et la main sur le coeur … que « les peintres et les sculpteurs, ça n’intéresse plus personne » ! La condamnation hier de « l’art dégénéré » n’est pas sans analogie avec le soutien exclusif à l’art contemporain aujourd’hui : l’un est ouvertement éliminé quand on s’arrange pour que l’autre élimine tout le reste. A l’évidence, l’élargissement incontestable des champs plastiques est une aubaine pour évacuer définitivement ces notions honnies entre toutes, de « tradition » et de « métier » : vidons la baignoire et le bébé avec !"



Brèves du Salon d'Automne - Extrait de l'article du 14 mars 2012



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