vendredi 27 juillet 2012

Mirabelle la Deuche Hippie de Gagavir, J moins 2 !

Une couche de vernis, et elle sera prête à partir pour l'Ardèche !

Photo Marc Gonbert


Photo Marc Gonbert

mercredi 25 juillet 2012

Mirabelle la Deuche de Gagavir

La voilà enfin cuite ma Deuche (baptisée à l'instant Mirabelle) dans le four de Pierre Dutertre , l' excellent potier d' OLLIOULES à qui je confie tous mes bébés en terre. Il ne reste plus qu'à la peinturlurer gaiement, puis à faire le plein de sirop d'érable (est-il nécessaire de vous rappeler que sur la planète Gagavir tous les véhicules roulent au sirop d'érable ?),  avant de prendre la route pour d'autres cieux plus cléments.

dimanche 24 juin 2012

Interview sur RVB



Voici mon interview par Jeanne-Marie SERODES, dans le cadre de son émission "Les Coulisses de l'Art",  qui a été diffusée mercredi 23 mai sur Radio Vallée Bergerac.



dimanche 3 juin 2012

La Deuche de Gagavir




Fini les chemins de Compostelle ! Bientôt, en route pour de nouvelles aventures, au volant de la Deuche de Gagavir !




Ultimes retouches .....


Dernière révision du Kilomètre Zéro demain matin ....


Quartier des Arts

Le coq du Quartier des Arts est tout fier d'avoir dompté Isidore le Caïman, mais fais gaffe bonhomme, Socrate le BonobHomme te surveille !

"Fuck off", l'hippo Jojo, est enfin au chaud dans sa maison en carton.


Les Sept Fées de Gagavir ont trouvé leur place sur les hauteurs ....



Tandis que le Violoniste joue du Vivaldi,


Mimi le chien monte la garde devant Pégase....


Et, devant,  La Louve protège tout le monde.

jeudi 10 mai 2012

De la jachère à la friche....

... Il n'y a qu'un pas.


Il y a des moments dans la vie où il faut se mettre en jachère.


Mais il faut faire très attention, car, de la jachère à la friche, il n'y a qu'un pas, celui du renoncement et de l'abandon.



Culpabilité



Un artiste qui n'est ni riche ni célèbre passe sa vie à se sentir coupable d'être ce qu'il est, surtout dans un monde qui le traite de plus en plus comme une sous-merde inutile.

Mais si, dévoré par la mauvaise conscience, il abdique, la seule issue qui lui reste est la mort, soit par suicide physique, soit par suicide mental.



lundi 7 mai 2012

Vie de nomade

Au volant de ma voiture, je suis la reine.

Il est tout petit mon royaume, mais il roule, d'un endroit à l'autre, d'un rêve à l'autre, d'un espoir à l'autre.

Ah je vous entends rire, je vous entends bien: tu roules, tu roules, mais tu tournes en rond. Tu roules tu roules, tu fonces droit devant toi alors forcément tu reviens au point de départ, puisque la terre est ronde.Tu roules tu roules mais tu n'avances pas.

Je sais bien. Je sais tout ça. Je roule mais je n'avance pas. Mais comme dit Christophe, le cuisinier-philosophe du Quartier des Arts de Coux-et-Bigaroque: on finit tous à la maison des Morts.

Alors je roule je roule, et vogue la galère.



dimanche 15 avril 2012

Carreaux en terre cuite








Des carreaux en terre cuite émaillée, je le fais aussi,  c'est possible.


Ces deux modèles font 20 X 20 cm

vendredi 13 avril 2012

Le Manifeste du Salon d'Automne


"Devenu un produit spéculatif juteux, financièrement comme en termes d’image, l’art contemporain a précipité les artistes hors-circuit dans une solitude extrême et dans l’impossibilité de faire connaître leurs travaux.

Il en est de même pour les Salons historiques invités à développer eux-mêmes leur « propre économie ». Mais comment y parvenir quand toutes les portes se ferment, quand on vous réplique sur le ton de l’évidence et la main sur le coeur … que « les peintres et les sculpteurs, ça n’intéresse plus personne » ! La condamnation hier de « l’art dégénéré » n’est pas sans analogie avec le soutien exclusif à l’art contemporain aujourd’hui : l’un est ouvertement éliminé quand on s’arrange pour que l’autre élimine tout le reste. A l’évidence, l’élargissement incontestable des champs plastiques est une aubaine pour évacuer définitivement ces notions honnies entre toutes, de « tradition » et de « métier » : vidons la baignoire et le bébé avec !"



Brèves du Salon d'Automne - Extrait de l'article du 14 mars 2012



mercredi 4 avril 2012

Exposition en Dordogne

Enfin !

Après une année d'exil dans divers lieux d'accueil, les Rescapés de Gagavir, que la réalité quotidienne - monstre terrible aux dents de vampires - avait séparés,  vont se retrouver.


C'est à  COUX-ET-BIGAROQUE en Dordogne qu'ils ont enfin trouvé asile, ils s'y rejoindront le 28 avril prochain,  jour du vernissage et de l'inauguration des locaux du  "Quartier des Arts",  lieudit la Faval.


Voir Coux-et-Bigaroque sur Google Maps

samedi 17 mars 2012

e-book de sculpture

A ceux qui achètent mon manuel de sculpture:  Je serai absente du 17 au 31 mars, donc ne vous inquiétez pas si je ne vous envoie pas les adresses de téléchargement de mon e-book, ou le CD que vous avez commandé, car au fond des bois dans l' Aveyron, je n'aurai pas de connection internet  !

Pendant ce temps-là,  Chrys,  la dernière des" Sept Terres Cuites de la Madrague", sèchera tranquillement .....







jeudi 15 mars 2012

dimanche 11 mars 2012

Nostalgie


Allez, un petit quart d'heure de nostalgie en sirotant un rhum-orange tout en écoutant la Radio de Moustic. Vézac 2009, chez les copains tailleurs de pierre.  On y croyait, on s'éclatait.
Mais ça.... c'était avant.



Photo Patrick PAUTIER




samedi 10 mars 2012

Fin du chemin de Compostelle

La dernière étape du chemin de Compostelle s'achève bientôt, avec "la Chrysalide", femme s'extirpant de son oeuf, et je vous assure que, une fois qu'elle sera sortie de sa coquille, fini Compostelle, et vive la Vie !
Condamnée à travailler des petits formats, avec comme outil number one un cure-dents, alors que je rêve de me battre avec du cuivre et de la pierre au fond d'un atelier bien crade ..... 


Photo Marc Gonbert


vendredi 9 mars 2012

La France, cimetière des artistes singuliers.


La Louve, la Loba, Gardienne de l'Ame des Femmes Sauvages
ciment et matériaux divers


Pauvre Louve, qui croupit dans une cave de Dordogne en attendant que je vienne la chercher.  Invendable car trop lourde, et trop chère: trop chère pour ceux qui aimeraient l'acheter, pas assez pour les fossoyeurs de l'art.

Et encore je dois m'estimer heureuse d'avoir une amie bienveillante qui a pu l'héberger chez elle.

AVIS A LA MACHINE A BROYER LES REVES

En raison des mille et une tracasseries administratives et financières engendrées par mon activité, j' ai décidé un jour d'arrêter les stages de sculpture, jusqu' à ce que je trouve une solution, s'il en existe une, mais je n'en vois pas. Quand ce qui n'était que bonheur et passion devient soucis et nuits blanches, il faut changer de cap.

URSSAF, RAM, CIPAV, autant de mots doux absolument incompatibles avec ma planète Gagavir et qui m'ont pourri la vie.

La Reine Gougoupe I, que j'ai réduite en bouillie à grands coups de marteaux le 28 août 2010 en déménageant mon ex-atelier, a fini ses jours au fond d'un container de la déchetterie de Cénac,  geste symbolique d'un rêve anéanti. 

La Reine Gougoupe II vit toujours, trop sage et trop modeste, les yeux éternellement  fermés, tournés vers la lumière intérieure qui la guide. 

Mais prends garde, Machine à broyer les Rêves ! Car la Reine Gougoupe III va bientôt débarquer sur la planète Terre, bardée de cuivre et de ferraille, pour venger sa mère et sa grand-mère !

Noizette

p.s: mais je ne sais pas encore la date du débarquement de la Reine, n' ayant toujours pas de maison -donc pas d'atelier- pour l'accueillir.



"Tant de temps à attendre et à chercher dans le noir"
Boris VIAN



dimanche 19 février 2012






Amandine sur le chemin de Compostelle - terre cuite patinée  - 35 cm
-

jeudi 2 février 2012

mardi 24 janvier 2012

News de la Planète Gagavir

Tribune de Gagavir - édition du mardi 24 janvier 2012



Pour lutter contre la déprime qui le guette, Jojo l'hippo "Fuck off" essaie d' installer correctement sa nouvelle home, bien qu'elle n'ait rien de sweet.


Heureusement son nouveau pote, Gégé, qu'il a rencontré hier devant les poubelles débordantes de trésors de la Résidence "Les Trouducs" - essentiellement   infestée de  vieux richards aux estomacs délicats que la moindre date de péremption fait frémir d'angoisse -  lui a déniché une bonne bouteille de Médoc, qu'ils se siffleront ce soir en jouant du djembé devant un bon feu de camp sous le ciel étoilé, tout en se régalant de cuisses de poulets à peine faisandées rôties à la braise et accompagnées de pommes de terre sans crème fraîche, le choix étant beaucoup plus limité chez Poubelle que chez Miniprix.


Article by Noizette

samedi 21 janvier 2012

News de la Planète Gagavir

Tribune de Gagavir - édition du samedi 21 janvier 2012

Depuis qu'ils ont du fuir leur douce planète pulvérisée par un météorite (voir
l' article du vendredi 6  janvier dernier), les rescapés de Gagavir en bavent.


Les plus fragiles ont trouvé refuge chez des terriens au grand coeur, les plus coriaces et les plus indépendants, soucieux de préserver leur liberté,  ont préféré s'aménager de solides cartons qu'ils ont décorés aux couleurs de Gagavir.

Car pour un Gagavirien, rien n'est plus affreux qu'une vie sans couleurs.

C'est à la Madrague (pas celle de Saint-Tropez, celle de Saint-Cyr/les Lecques), bien abritée du vent et bien planquée derrière un rocher, que vous trouverez la nouvelle maison de Fuck off, le dernier-né  des hippos-jojos.



Mais, gaffe ! Jojo-l'hippo nommé Fuck off est  de très très mauvais poil alors faites pas le chier !


Article by Noizette

mercredi 18 janvier 2012

Amandine et son chien Titou sur le chemin de Compostelle

   

Terre cuite, hauteur 23 cm




Amandine sur le chemin de Compostelle, quelques années plus tard.....
Terre cuite - 35 cm


vendredi 6 janvier 2012

News de la Planète Gagavir

Tribune de Gagavir - édition du vendredi 6 janvier 2012

Bonjour, mes amis de Gagavir.

Vous savez, ou vous ne savez pas, que notre paisible et douce planète a été désintégrée courant 2011 par un météorite téléguidé en provenance de la Terre. Je vous rassure, ses habitants -disséminées un peu partout en France - sont sains et saufs; la reine Gougoupe a trouvé asile chez des clochards bienveillants, et troqué son palais contre un carton.

Peu à peu, les Gagaviriens éparpillés se retrouvent, se regroupent, se réconfortent, redressent la tête et reprennent des forces.

Les hippos-jojos, qui ont vainement tenté d'apprendre le sourire à ces cons de terriens, ont décidé de prendre les armes. Ils ont rejoint les Indignés.

Le dernier-né des hippos-jojos  est encore en gestation, et verra bientôt le jour. Son nom est déjà choisi: il s'appellera  FUCK OFF.


Article by Noizette

mardi 3 janvier 2012

Artistes besogneux

On me demande souvent pourquoi je n'organise plus de stages. Alors voilà la réponse:

Ce matin, j'ai reçu une lettre recommandée de la CIPAV - caisse de retraite des professions libérales-  me réclamant la somme de 348 €, et me menaçant, faute de règlement sous 30 jours, de recouvrement par voie d'huissier. Je revenais justement de la poste, où je m'étais rendue pour expédier un chèque de 125 € à cette même caisse,concernant une autre période comptable.

Certes, ces sommes n'ont rien de colossal. Néanmoins les payer me fait vomir. Car ce qui est colossal, c'est l'injustice qui règne dans le monde artistique. 

Savez-vous pourquoi je me suis retrouvée affiliée à la caisse des professions libérales? tout simplement parce que j'ai eu un jour le malheur de déclarer à la Maison des Artistes les maigres bénéfices provenant des stages que j'organisais alors dans mon atelier. En effet, un artiste n'a pas le droit de gagner plus d'argent en faisant des stages qu'en vendant ses oeuvres. Ainsi est faite la loi. Il n'est plus alors considéré comme un "pur et dur", mais comme un "formateur", pouark la honte !!!!

Je ne vais pas m'étaler, mais aller directement à la conclusion: j'ai donc cessé mon activité "honteuse" de "formatrice" et je n'organise plus de stages. Pourquoi continuer une activité si peu lucrative, dont les bénéfices ridicules sont aussitôt reversés à une caisse de retraite impitoyable, activité qui néanmoins  nécessite d'avoir un atelier correct, un équipement adéquat, des stocks de fournitures coûteuses -pierre, argile, grillage, limes, ciseaux, rifloirs, colle, etc, sans parler de la comptabilité cauchemardesque ! 

Je sais que le monde actuel n'en a plus rien à foutre des artistes besogneux. Le monde a bien d'autres chats à fouetter. Pourtant ces mêmes artistes besogneux il y a bien longtemps ont décoré les grottes de Lascaux, qui aujourd'hui  remplissent les caisses du Périgord, Terre de l'Homme et du Foie Gras. Certains d'entre eux, ayant vécu dans la misère et le mépris, engraissent maintenant des générations d'héritiers. J'essaie de calmer ma colère en me disant que j'ai encore de la chance, dans ce monde de merde, d'être bien nourrie, au chaud, à l'abri, et en bonne santé. Mais vous ne m'empêcherez pas d'avoir la haine. Laissez-moi au moins ça,  puisque je n'ai plus ni atelier, ni stagiaires, ni certitudes. Et bientôt, si le poison du découragement continue à s'infiltrer sournoisement dans mon âme, je n'aurai même plus l'envie de poursuivre la mission qui m'a été assignée par la Mère Nature: accoucher de mes rêves. 

Un galeriste cynique a dit un jour: "un bon artiste est un artiste mort".

Bonne année quand même.

jeudi 22 décembre 2011

Amandine ou Le chemin de Compostelle, suite



A un moment donné, on sent qu'il faut s'arrêter.

Soit, parce que tout est dit.








Soit, parce que, certes tout n'est pas dit, mais on est conscient d'avoir atteint ses propres limites.








Alors on décide que c'est fini et on nettoie ses outils.





mardi 20 décembre 2011

Introduction de mon manuel de sculpture

J'ai écrit cette introduction il y a six ans, je ne sais plus exactement. Mais si je devais l'écrire aujourd'hui, au lieu de dire:
...."Parce qu’il faut  grimper,  toujours grimper, vers le feu qui dévore, vers la lumière qui aveugle, vers l’amour qui déchire, à  la recherche des étoiles, de l’impossible perfection, de l’éternité."  
Je dirais ceci:
....Parce qu'il faut avancer, toujours avancer, vers le feu,  qui nous réchauffe, vers la lumière, qui nous guide, vers l' Amour, qui panse nos plaies. 


Car aujourd'hui, l'idée de me faire dévorer, d'être déchirée et aveuglée, me glace le sang !



"Nietsche a dit : « deviens ce que tu es ».
Je suis : sculpteur autodidacte.

Pour devenir ce que je suis, il a fallu combattre ce que j’étais - ce qu’on avait voulu me faire croire que j’étais, ce qu'on avait voulu que je sois. Et ce combat de l’orchidée contre l’ortie m’a pris cinquante ans.
Mais ce n’est pas du temps perdu ; ce qu’on apprend tout seul, avec rage, haine, fureur, passion, désespoir, acharnement,  à contre courant du quotidien, sous l’œil sceptique d’un entourage qui vous prend pour une dingue parce que vous avez la tête tournée vers le ciel, vers l’étoile invisible qui vous guide, vers la petite lumière tremblante loin là-bas au bout du tunnel,  tout ce que vous apprenez de cette façon, vous donne une force inébranlable.

vendredi 9 décembre 2011

Exposition en cours

J'expose quelques pièces à MARSEILLE, au centre Le Phocéa, 14, Bd Ganay, jusqu'au 16 janvier 2012.

Voir l'itinéraire dans Google maps



Afficher Centre le Phocéa sur une carte plus grande



Amandine, évidage

Amandine, 3 jours plus tard.......


On ouvre la tête quand l'argile est suffisamment ferme à l'extérieur mais encore molle à l'intérieur, on l'évide, puis on enduit les bords de barbotine et  on  recolle soigneusement le tout
.... et on continue son travail

mardi 6 décembre 2011

Amandine, astuce


Eh eh eh, j'ai enfin trouvé une astuce pour vérifier les proportions de ma tête de femme, qui pour l'instant ressemble à Belphégor (pauvre Amandine !): il suffit de lui mettre des lunettes ! je vérifie ainsi l'emplacement des yeux, la largeur du crâne et la position des oreilles ! yes ! je suis sauvée !

vendredi 25 novembre 2011

Tu en vis ?????

La question qu'on me pose fréquemment: vous en vivez ?
Normal, nous somme entrés dans une ère de décadence, où la seule valeur est le fric.
Sous-entendu, si tu n'en vis pas, tu n'es pas une artiste.
Savez-vous que de son vivant, Van Gogh n'a vendu qu'un seul tableau ?
Je n'ai rien à rajouter. Message terminé.

Art, comme Ego ?

Mes stagiaires me manquent. S'il n'est pas partagé, l' art n'est que masturbation cérébrale, auto-satisfaction, contemplation égocentrique.

Pour moi, l'art est un outil de libération des sentiments, un moyen d'éviter l'implosion. La vraie mission de "l'artiste", c'est de guider les autres, ceux qui souffrent -et quelle que soit la légitimité de leur souffrance- vers leur jardin secret. Trop de gens meurent à petit feu sous la pression sociale et familiale.

lundi 21 novembre 2011

Epurer

Petite explication pour les habitués de mon précédent site, qui  avait 72 pages. Ce blog n'en contiendra plus que 20, parce que je ne veux y mettre que l'essentiel. 


Quand j'ai vidé ma maison de Dordogne,  j'ai jeté dans le container "gravas" de la déchetterie de Sarlat des sculptures médiocres, que je ne voulais plus voir, et vous ne pouvez pas imaginer le bien que ça fait à la tête !

dimanche 20 novembre 2011

Deuxième Vie, fin.

Hiver 2010/2011. Je n'ai plus envie de rien. Mes sculptures ne sont plus que matières mortes, et en les contemplant, je me demande, à quoi ça sert tout ça, c'est tellement dérisoire, quel stupide orgueil m'a poussée ? J'étouffe au milieu d'elles, leur présence immobile et silencieuse, inutile et froide, rend ma solitude encore plus pénible. Je sens bien que ma deuxième vie est en train de s' achever. Je sais aussi que pour renaître, il faut savoir d'abord mourir.



Heureusement, une commande m'occupe quelques temps, et me met un peu de baume au coeur. Des gens adorables et chaleureux qui veulent "caresser un petit chat en pierre de Dordogne, les jours de cafard à Paris".  Mais, malheureusement, des gens comme eux, il n'y en a pas beaucoup. 

Le travail de la pierre, c'est la rigueur. C'est comme la vie. Tu ne peux pas refaire le chemin.  


Et puis, te voilà enfin mon Amour, toi qui reviens, après 25 ans d'absence, 25 ans d'errance, miracle, et c'est l'été, la moisson du bonheur. La Troisième Vie qui commence. Et mes mains pétrissent la terre, avec autant de bonheur qu'elles pétrissent ton corps. 





samedi 19 novembre 2011

Troisième vie

Après s'être cherchée, égarée, perdue, se retrouver, et revenir à l'essentiel, avec au centre de tout, la chose la plus importante de la vie, sans laquelle nous sommes misérables: l'amour.